Total noir - gris 2 ...
Je relis ce que j' ai écrit l' autre jour. Entre mots mal choisis, explications pas très claires, et palpitations cardiaques, j' ai trouvé celà plus que confus. Comme quoi, cette écriture sans quasi relecture a ses limites. Je le savais, maintenant j' en suis sure.
Donc ,on dira que j' ai surtout privilégié la nécessité et la spontanéité.
Pour les photos, il est bien entendu que je ne parle ni de bonnes ni de mauvaises photos. Seulement de ma difficulté à les montrer. Peut être parce que mes photos ont souvent remplacé les mots que je n' osais pas dire. Et ,je le répète cette difficulté à accepter le regard amical de l' autre.
Il y a aussi cette part de moi, que je ne veux plus laisser ni vivre ni m' emporter...et c' est sur cette mort là, que mes larmes coulent.
Comment expliquer ici ou ailleurs. Trouver les mots. Ceux qui diront que quelqu' en soit le prix à payer , je ne veux plus. De toutes mes forces, je suis arque boutée contre cette porte dont je ne veux plus entendre parler. Pourtant, un souffle léger essaye de s' engouffrer ...je mentirai si je disais que je ne le ressens pas...mais ce n' est rien, ce n' est que le vilain vent froid d' hiver, je vais m' emmitoufler et il va passer.
D' habitude, quand je vais là bas le premier jeudi de chaque mois, je reviens renforcée. Là, mes questions et mes réponses m' amènent à chercher pourquoi je veux m' enfermer derrière ce mur , et me poussent du coup à être la petite souris qui gratte les fondations de sa maison.
Je vois bien, qu' ici face à mon écran blanc, j' essaie de faire le chemin inverse de celui que je fais chez le psy. Ici, je dis je veux et je me laisse croire que c'est suffisant.
Cimetière Montparnasse, décembre 2010. Je trouve très touchants ces petits cailloux agencés sur les tombes juives. Si quelqu' un en connait la raison...
Les photos sont en grand , du coup elles ne sont plus en entier. Je n' ai pas le temps de recommencer..