Oui mais quand meme...

14 octobre 2008

J' avais envie de venir ici et de cracher sur tout ce qui me dérange.D' être injuste, râleuse, mauvaise langue, langue de vipère. J' avais envie de gueuler sur tout ce qui bouge ,sans me demander s' ils le valent bien.

Maintenant, j' ai dans le coeur Guillaume Depardieu et je suis triste...j' ai moins envie de crier.

J' avais pourtant besoin de dire combien je suis écœurée par cette crise boursière qui secoue le monde. Par tout cet argent trouvé pour compenser l' apritude (je fais ma Royal) de quelques uns, le besoin constant des même d' être plus riches, plus forts, et de se sentir grand au dessus des autres qui s' écroulent. Cet argent que l' on ne trouve jamais pour sauver des emplois , pour aider ceux qu' on n' ose même plus appeler de ce mot ringard et vulgaire :les travailleurs...Ces gouvernements paniqués par la Bourse , mais qui se font fort bien au désespoir humain.

Mais je pense à Guillaume ... je me demande quel jeu vaut la peine d' être joué...

J' avais envie de dire que j' ai dans le sang une révolution rouge et noire, quand j' entends la voie frétillante du journaliste de France Info pour nous dire que les bourses remontent..ouf, dans quelques jours on pourra oublier, les belles paroles sur la moralisation de l' économie, sur "la fete est finie"....soulagement général des instances malveillantes qui nous gouvernent..et qui vont pouvoir retourner à leur occupations salutaires pour ceux qui leur ressemblent...

Mais je me rappelle de lui ...j' ai mal au cœur pour sa vie...

Je voulais venir dire ici ,le crier comme on peut le faire en pleine nuit, en pleine foret, sure qu' aucun écho ne me répondra...que je n' aime pas l' attidude du mec de ma fille avec elle, je ne le sens pas, je n' ai pas confiance...JE M ' INQUIETE...
Je sais je dois me taire mais rien ne m' empêchera de le hurler...

J' avais envie d' être injuste, de dire que je les trouves nuls, que je leur en veux, que ...voilà, ça n' a plus grande importance...

Et puis demain, je retourne chez lui. Une semaine à tourner et retourner , ce noeud .. mon refus voir que je peux plaire. Que je suis féminine. Ces mots qu' on a travaillé et qui , direct, m'ont donnés envie de pleurer. Je ne peux pas entendre que je peux plaire. C'est me mettre à une place que je refuse, même si bien sur, je mens en partie en disant cela. Mais je ne veux pas. Je me veux transparente, quelque soit la réalité. Je ne veux pas qu' on m' aime, et rien que de penser qu' on puisse m' aimer.Rien que de l' écrire , j' ai envie de pleurer.

Je ne peux pas entendre qu' on m' aime, que je suis quelqu' un qui peut compter...je vous l' ai déjà dit...il m' est plus simple de penser qu' on ne me voit pas , que je n' existe pas..que je n' ai pas de corps, juste une "âme" pas forcément admirable....Encore une fois, en quoi le risque d' être aimé, ou de plaire est il si grand????

C'est pas terrible, le cadre...