Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
je suis transparente...mon père est vitrier.
11 avril 2009

Grisaille....

Larmes aux bords des paupières en lisant le billet de Mrs Clooney, retour en arrière de 15 ans et ces rencontres mère d' un enfant non formaté-profsformaté-profs si surs d' eux ...et les moments de blues, rage...contre eux, contre lui, contre moi...

Larmes au fond du coeur en lisant Le Chat... la fatigue perçue, le doute, la peur... la réponse de son homme...tout cet amour...

Larmes au creux des mains pour tout ce que je veux faire, dire ....et que je laisse filer..

Larmes en plein mitan, en écoutant ces gens balancés du train de la société par la crise...

Larmes au ventre de tous ces moments de vies lues par ici , par là...et je ne fais rien..

Larmes dans la gorge en lisant ces articles sur la maman d 'Ilan...je ne sais pourquoi ,ou plutôt je sais trop bien pourquoi, ce fait divers m' a beaucoup marquée et je pense souvent à elle....

PUT&AIN DE GRISAILLE....

P1020689

P1020702

Nice 2009

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Luisasi, si j'avais su...<br /> Je t'embrasse tendrement.
L
@Anonyme...Votre texte m' a "travaillé"...si quelques mots de mon blog par ci par là peuvent vous paraitre proches, c'est déjà çà. Votre souffrance est là à portée de mots. Je vous écris un mail....<br /> @mélancolie...tu as trouvé les mots pour répondre..
M
C'est déjà bien de pouvoir exprimer tout ça. Qu'a donc répondu l'amie en question ?<br /> <br /> Moi aussi, l'indifférence me fait mal. Nous sommes nombreux finalement à souffrir. L'écriture est une bonne thérapie.<br /> <br /> Est ce que vous vous faites aider ? Il y a une histoire derrière tout ça, non ?
A
Voilà ce que j'écrivais ce matin, à une âmie :<br /> "Hier, j'ai eu un appel pour servir, jouer à bouchon dans la vie de Ch. pour qui je n'existe ? Pas. <br /> Juste pour lui servir. Je ne pouvais pas à son heure servir de bouchon, et finalement, j'aurais pu, mais, alors qu'il y a quelques mois, je lui aurais téléphonée pour lui dire que, finalement, je pouvais, je ne l'ai pas fait.<br /> <br /> Juste marre, d'être aussi transparente qu'une vitre. <br /> <br /> J'ai envoyé il y a trois jours un petit mot à C., juste une pensée, je sais qu'elle ne me répondra pas. <br /> <br /> Je n'ai que des tournages de dos, de l'indifférence, ou du bouche trou de vie qui à ce moment là, uniquement, la personne pense à moi,et tiens, si je téléphonais à la konne de service, parce que je n'ai pas le moral, parce que je m'emmerde toute seule.<br /> <br /> Ma vie n'aura été qu'un énorme malentendu entre les autres et moi, cela continue, jamais personne dans mes soit disant amis ou relations n'ont su ma souffrance, ma douleur de me voir rejeter, ne pas exister ou juste parce que cela leur servait. A l'époque je n'avais pas su le percevoir, j'ai toujours été remise dans le placard de ma vie où il n'y avait que le mot absence de rangé, et non pas le mot échange et amitié réels. <br /> <br /> Le terrible c'est que cela continue, jusqu'à quand ? Que je meurs je suppose ou qu'enfin je me décide à vivre en recluse, comme j'avais voulu le faire en 1989 parce que je ne pouvais plus vivre dans cette vie. Je ne savais pas pourquoi, je ne sais toujours pas pourquoi ce décalage entre les autres et moi, un énorme trou de rien que j'avais toujours cru empli d'amour et d'amitié. <br /> Toute ma vie je me serai trompée, encore et encore, je ne suis donc pas que myope, mais aveugle et sourde je suppose, puisque je ne comprends toujours pas.<br /> Cette vie ne vaut pas la peine d'être vécue, cela fait plus de 30 ans que je le pense et continue à le penser, j'ai forcément construit ma solitude, fait que les amis, se barrent très vite, sans me l'annoncer, que je sois transparente, ignorée, ou juste qu'un énorme bouchon qui se désagrège lentement dans le vinaigre acide de ma vie insipide et sans vie. <br /> La Vie, peut-être, sûrement, mais, Vivre sans vie, c'est si limitée. Je ne trouve plus de force pour continuer à parcourir ce chemin sans joie, sans rien, juste se lever, et marcher le long des heures qui passent, sans rien choisir, puisque même ce que j'avais choisi ne se fait pas. <br /> <br /> Les heures d'une vie sans vie sont trop longues, elles me fatiguent, surtout lorsque le rejet est là, (concret F., J., C. et tant d'autres, la liste est longue) et que je ne sais pas l'apprivoiser. <br /> Je lutte pour ne pas m'entraîner dans l'ivresse de m'oublier afin de ne plus voir ma solitude, réelle, si palpable que je refuse de la toucher, la douleur serait trop terrible, je m'écroulerais pour ne plus vouloir me relever.<br /> Tu n'y es pour rien S., juste un déclencheur, qui me renvoie à ce que je ne suis pas ou ce que je suis.<br /> J'oublie quelque fois, et dans des faits concrets, cela revient et me submerge, alors que je vois la vague arriver mais je n'ai plus le courage de lutter, pourquoi ? <br /> Pour encore être rejetée sur les rochers de la vie qui m'écorche depuis tant d'années, que je ne sais plus stopper l'hémorragie qui m'affaiblie et me fait mourir ; tout simplement parce que je ne sais pas pourquoi je suis rejetée depuis le jour où un planteur de spermatozoïdes à gangrainer un ovule et qu'ils m'ont tous les deux semé de pesticide à en crever."
je suis transparente...mon père est vitrier.
Publicité
Publicité