La nuit tous les chats sont- ils gris...
Je ne dors pas. Je me laisse bercer par les bruits de la ville. Et je me demande s' il y a des gens qui parfois pensent à moi...Je ne parle pas de mes proches, mais de ceux largués, oubliés, déposés, de mon gré ou de leur force sur les chemins de ma vie...
Ceux que je ne vois plus par oubli, par obligation, pour rien, par gêne...Un mot, un lieu, une intonation, une odeur, un geste...me revoilà à leur coté ...sans mot précis, mais avec un mélange de sentiments bien particulier....le gout sucré de l' affection d' avant, le gout amer de l' oubli même volontaire, le pincement au cœur du " que vivent- ils en ce moment et dont ils m' ont ou je me suis exclue"....
Je voudrai bien savoir quel mot, quelle saveur, quelle sensation, les ramènent vers mon souvenir.... m' ont -ils si bien oubliée que rien n' ouvre cette porte que nous avons fermé....qu' ont- ils gardés de moi...quel souvenir de notre temps commun leur revient- il...de l' infiniment petit...de l' immensément important....du néant...j' aimerais savoir....
Et ces mots de la rue: Krista, je t'aime, Krista, attend moi, regarde je cours après toi, regarde c'est beau l' amour..( un garçon la voix tonitruante mais passablement allumée , au milieu des rires de ses potes)..